Le locus de contrôle

Nous sommes ravis d’annoncer l’intégration d’un nouvel outil évaluatif dans notre suite de services d’orientation professionnelle (TestdOrientation.com) : le Test de Locus de Contrôle. Cette addition vient enrichir notre test d’orientation existant, offrant ainsi une analyse plus nuancée et approfondie des traits de personnalité qui influent sur la prise de décision professionnelle.

Le concept de locus de contrôle, formulé initialement par Julian B. Rotter en 1954, est un principe psychologique qui mesure dans quelle mesure les individus perçoivent leur capacité à influencer les événements de leur vie. Un locus de contrôle interne indique une croyance en la capacité personnelle à diriger sa vie, tandis qu’un locus de contrôle externe reflète une perception que les événements sont principalement influencés par des facteurs externes tels que la chance ou le destin.

L’importance du locus de contrôle dans le domaine de l’orientation professionnelle ne peut être sous-estimée. Il est manifeste que la compréhension de la manière dont un individu attribue les causes de succès ou d’échecs, et sa capacité à s’organiser et planifier, est fondamentale pour aligner les aspirations professionnelles avec des environnements de travail appropriés. Le test de locus de contrôle peut ainsi offrir des insights précieux sur l’adéquation d’une personne à des rôles nécessitant une forte autonomie et des compétences en gestion du temps.

Nous encourageons vivement chacun à tirer avantage de cette ressource enrichie, qui est désormais disponible sur notre plateforme Testdorientation.com

La curiosité et le test 5DC

La curiosité et le test 5DC

Les chercheurs s’accordent à dire que la curiosité est essentielle à la survie et à la croissance de l’être humain (Peters, 1978 ; Schiefele, 1999 ; Silvia, 2005 ; Reeve & Nix, 1997 ; Renner, 2006 ; Zuckerman, 1994 ; Sansone & Smith, 2000). À court terme, la curiosité conduit à rechercher de nouvelles informations et expériences (von Stumm & Ackerman, 2013). Les effets à long terme comprennent une augmentation des connaissances, des compétences et de la capacité créative (von Stumm et al., 2011). La curiosité est liée à des concepts psychologiques similaires tels que la recherche de nouveauté et la motivation intrinsèque (Zuckerman et al., 1994).

Bref, la psychologie explore depuis longtemps le rôle de la curiosité dans des domaines tels que la motivation, l’émotion et la cognition.

Une échelle de curiosité à cinq dimensions (5DC) a été élaborée à partir des données de trois études portant sur plus de 811 adultes. La 5DC contient cinq facteurs distincts : Exploration joyeuse, sensibilité à la privation, tolérance au stress, curiosité sociale et recherche de sensations fortes. Le 5DC s’est avéré être substantiellement lié à des traits de personnalité, d’émotion et de bien-être.

Quatre profils de curiosité distincts ont été identifiés : Les fascinés (28%), les résolveurs de problèmes (28%), les empathisants (25%) et les évitants (19%).

Ces groupes présentent des différences considérables en termes d’intérêts, de domaines d’expertise et d’utilisation de la technologie. En ajoutant une vision plus nuancée de la curiosité, le 5DC offre des possibilités d’étudier ses origines, ses résultats et les stratégies pour l’améliorer.

Depuis plus de 100 ans, l’étude de la curiosité fait l’objet de recherches en psychologie (James, 1890).

Le 5DC , les dimensions du test

Un modèle à cinq facteurs a été déterminé comme étant le moyen le plus valable de comprendre la structure de la curiosité.

Le facteur Exploration joyeuse est associé à l’ouverture aux expériences, à l’initiative de croissance personnelle, à la ténacité dans l’apprentissage et au fait de tirer des émotions positives de nouvelles informations et expériences. Cette dimension présente la plus forte corrélation avec les indices de bien-être, tels que le bonheur et le sens de la vie.

Le facteur Sensibilité au manque reflète un besoin de réduire la tension liée aux lacunes dans les connaissances, bien qu’il ait des liens plus faibles avec la gestion du stress lié à la confrontation avec la nouveauté. Alors que l’exploration joyeuse est une motivation d’approche, la sensibilité au manque est une motivation d’évitement et d’aversion qui peut conduire à l’exploration mais pas nécessairement à l’amélioration du bien-être.

Les théories de la curiosité de Litman (2005) et Silvia (2008a, 2008b) se sont étendues pour inclure la curiosité sociale (Litman & Pezzo, 2007 ; Renner 2006) et la recherche de sensations fortes (Arnett 1994 ; Farley 1991 ; Zuckerman 1994). Reio et al. (2006) est la première étude empirique qui intègre l’exploration joyeuse, la curiosité sociale et la recherche de sensations fortes.

La curiosité sociale est le désir d’élargir ses connaissances et sa compréhension en interagissant avec les autres, en apprenant d’eux et en établissant des relations significatives. Elle peut se manifester de nombreuses façons différentes, par exemple en exprimant de l’intérêt pour les intérêts ou les idées des autres, en posant des questions, en cherchant à obtenir des commentaires ou des conseils sur des sujets ou des situations pertinents pour soi, en engageant des conversations significatives et en cultivant des relations solides avec les autres.

La tolérance au stress est une composante importante de la curiosité, car elle permet aux individus d’explorer sans se sentir dépassés. Des recherches ont montré que la tolérance au stress est associée à une plus grande exploration et à une résolution créative des problèmes (von Stumm et al., 2011), ainsi qu’à de meilleures performances dans des domaines tels que les mathématiques, les sciences, la littérature et l’art (Sturman & Turner, 2009)

La recherche de sensations fortes est l’inclination à rechercher des expériences intenses, excitantes et risquées. Elle est souvent associée à un besoin de stimulation et à des risques pris à la recherche d’une poussée d’adrénaline. Les personnes en quête de sensations fortes peuvent s’adonner à des activités telles que les sports extrêmes, le parachutisme ou le saut à l’élastique. La recherche suggère que le comportement de recherche de sensations fortes est lié à la sensation énergisés, responsabilisés et engagés (Farley, 1991 ; Zuckerman, 1994).

Les personnalités testées présentant des niveaux élevés de tolérance au stress sont plus disposées à se confronter à de nouveaux stimuli, souvent anxiogènes, tels que les peintures et la poésie. Les résultats des évaluations montrent que la Tolérance au stress présente les corrélations les plus fortes avec les dimensions du bien-être telles que le bonheur, le sens de la vie, la satisfaction des besoins de compétence, l’autonomie et les émotions positives. Ces résultats suggèrent des recherches supplémentaires sur la relation entre la tolérance au stress et d’autres dimensions de la curiosité en termes de développement du bien-être. Les personnes qui obtiennent un score élevé en matière de curiosité sociale cherchent à en savoir plus sur les autres par des moyens manifestes et cachés. La curiosité sociale est liée au commérage, ce qui indique son potentiel en tant que stratégie efficace de collecte d’informations sociales. Les recherches suggèrent une petite corrélation positive entre la curiosité sociale et l’agréabilité, les émotions négatives et l’intolérance/évitement de la détresse.

Enfin, il existe une corrélation quasi nulle avec d’autres indices de bien-être ; cependant, la curiosité sociale peut n’être pertinente que lorsqu’elle est associée à d’autres dimensions de la curiosité ou à des motivations et objectifs prosociaux.

Les personnes ayant un score élevé dans la recherche de sensations fortes recherchent des expériences nouvelles et intenses et sont prêtes à risquer leur sécurité physique, sociale et financière pour les vivre.

Les personnes ayant un score élevé reçoivent de l’attention sociale et considèrent l’hédonisme comme un moyen de vivre une vie bien remplie. La recherche de sensations fortes a deux conséquences : un risque de comportements impulsifs, mais aussi un potentiel de leadership efficace. Les résultats de la recherche de sensations fortes dépendent de facteurs tels que la culture, les valeurs, la chance et d’autres traits de personnalité.

4 profils psychologiques de curieux

Il existe quatre profils distincts de personnes curieuses dans la population : Les fascinés (28 %), les résolveurs de problèmes (28 %), les empathisants (25 %) et les évitants (19 %).

Fasciné : 28% de la population. Les fascinés sont sociables, enthousiastes et sûrs d’eux . Il ont une certaine joie de vivre. Sociables, enthousiastes, affirmés et influents. Les plus instruits et les plus aisés.

Résolveurs de problèmes : 28 % de la population. Travailleurs acharnés avec une valeur fondamentale d’indépendance. Moins intéressés par les activités de luxe.

Les personnalités empathiques : 25 % de la population. Ils aiment savoir ce qui les fait vibrer. Les « empathisants » sont socialement perspicaces mais préfèrent observer plutôt que de participer, tandis que les évitants sont moins curieux et manquent de confiance.

Les évitants : 19% de la population. Les moins curieux, les moins confiants, les moins éduqués et les moins riches. Ils fuient les choses qu’ils ne connaissent pas ou ne comprennent pas. Se sentent plus souvent stressés que tout autre groupe.

La tolérance au stress semble être une caractéristique importante de ces groupes, les Fascinés ayant les scores les plus élevés pour l’Exploration joyeuse et la Tolérance au stress, tandis que les Évitants ont des scores élevés pour la Sensibilité à la privation.

Conclusion

Bien qu’elle soit omniprésente, la curiosité n’est souvent explorée que dans sa dimension globale. La recherche a montré que différentes dimensions de la curiosité peuvent être liées au bien-être et à des résultats sains. Les chercheurs ont constaté que cinq dimensions distinctes forment des profils significatifs qui prédisent les attitudes, les valeurs, l’utilisation de l’argent et du temps, les intérêts et l’expertise. La tolérance au stress a été identifiée comme le lien le plus fort avec des résultats sains.

Le test 5DC est un outil efficace pour mesurer la curiosité individuelle. Il permet d’identifier différents types de personnes curieuses qui ont des niveaux variables de tolérance au stress et d’engagement social. Les résultats de cette recherche suggèrent que la compréhension des dimensions de la curiosité peut aider à prédire les attitudes, les valeurs, l’utilisation de l’argent et du temps, les intérêts et l’expertise, qui sont tous essentiels à la croissance et au développement personnels. Par conséquent, il est important de nourrir son propre niveau de curiosité et d’encourager les autres à faire de même afin de continuer à apprendre de nouvelles choses sur nous-mêmes et notre environnement.

Résumé d’étude : L’individualisme est associé à un respect moindre des règles de distanciation sociale pendant la pandémie de COVID-19

Résumé d’étude : Antécédents culturels de transmission du virus : l’individualisme est associé à un respect moindre des règles de distanciation sociale pendant la pandémie de COVID-19

 

SOURCE:

Feng, Z., Zou, K., & Savani, K. (2023). Cultural antecedents of virus transmission: Individualism is associated with lower compliance with social distancing rules during the COVID-19 pandemic. Journal of Personality and Social Psychology, 124(3), 461–482. https://doi.org/10.1037/pspa0000322

Résumé et invitation à lire cette étude (gratuite et en anglais)

https://psycnet.apa.org/fulltext/2022-90269-001.html

 

Une étude pilote australienne a montré que l’individualisme était associé à la volonté de violer les ordres de confinement COVID-19. Une autre étude , réalisée à partir d’enregistrements de lieux aux États-Unis, a corroboré cette constatation pour les États où l’individualisme est élevé par rapport à ceux où il est faible. L’analyse de 79 pays/régions par l’étude 2 a montré des résultats similaires. Une troisième étude reproduit les résultats au niveau individuel, les scores les plus élevés sur l’échelle d’individualisme étant liés à un plus grand nombre de violations des règles de distanciation sociale pendant la pandémie. Enfin une 4e étude a révélé que l’effet de l’individualisme sur les violations était médiatisé par l’égoïsme et l’ennui.

De quoi parle cette étude ?

Cette recherche se concentre sur la façon dont les valeurs culturelles façonnent la conformité aux règles de distanciation sociale de COVID-19.

Les valeurs étudiées sont l’individualisme et le collectivisme, qui sont bien étudiés en psychologie interculturelle (Hofstede, 1980 ; Triandis, 1972). La distinction connexe met l’accent sur les relations des individus avec des personnes spécifiques plutôt qu’avec des groupes (Markus & Kitayama, 1991). Les contextes indépendants mettent l’accent sur les actions librement choisies en fonction des préférences et des objectifs, tandis que les contextes interdépendants mettent l’accent sur l’action en fonction des obligations et des attentes des autres.

L’hypothèse des personnalités individualistes

Les personnes issues de cultures individualistes ou indépendantes ont tendance à se considérer du point de vue de la première personne, tandis que celles issues de cultures collectivistes ou interdépendantes adoptent généralement un point de vue à la troisième personne.

Pendant la pandémie de COVID-19, lorsque les gens adoptent le point de vue des autres ou de la société en général, ils peuvent être enclins à appliquer des règles de distanciation sociale. D’autre part, si une personne donne la priorité à ses propres besoins et à ses objectifs personnels plutôt qu’à l’intérêt collectif, elle pourrait être plus encline à enfreindre les ordres de confinement. On s’attend donc à ce que l’individualisme soit corrélé à une moindre tendance à respecter les règles de distanciation sociale.

Ou le contraire ?

Les personnes plus individualistes peuvent être plus enclines à suivre les règles de distanciation sociale que les personnes plus collectivistes. Les personnes collectivistes peuvent avoir du mal à résister aux demandes d’amis, de membres de la famille ou de supérieurs hiérarchiques de les rencontrer ou de retourner au travail malgré les ordres de confinement.

Les personnes individualistes sont susceptibles de se conformer aux règles de distanciation sociale dans l’intérêt de leur propre sécurité. Cette autre prédiction suggère que l’individualisme est associé à une plus grande conformité de la distanciation sociale pendant la pandémie de COVID-19.

L’axe « Changer d’échelle » : Micro vs Macro

L’individualisme au niveau micro est la construction clé, les valeurs personnelles des individus étant le principal moteur de leur comportement de distanciation sociale. Les résultats au niveau macro peuvent être de simples agrégats de phénomènes au niveau individuel ; l’individualisme au niveau macro peut conduire les habitants d’une région à suivre la même éthique. Des effets à la fois au niveau micro et macro peuvent influencer le comportement de distanciation sociale, mais les études n’ont pas été en mesure d’évaluer indépendamment les deux effets.

Des limitations

La recherche doit encore explorer les mécanismes qui sous-tendent la relation entre l’individualisme et l’adhésion aux règles de distanciation sociale. Quatre mécanismes potentiels seront explorés dans cette recherche : le souci de soi, le souci des autres, la motivation pour le respect des normes et l’optimisme à propos de la pandémie. Les études antérieures souffrent de limitations telles que le biais potentiel des variables omises, ainsi que des choix d’analyse des données axées sur les premiers stades de la pandémie.

Aussi, en résumé, la conclusion des auteurs

Leur recherche suggère que les valeurs culturelles ont des répercussions sur le comportement, même lors d’un événement unique comme une pandémie. Les personnes, les régions et les pays plus individualistes auront probablement plus de mal à répondre aux ordres du gouvernement.

L’individualisme américain peut expliquer pourquoi les États-Unis ont eu du mal à juguler la pandémie de COVID-19 par rapport à d’autres pays au développement similaire. Et finalement, l’individualisme croissant dans le monde est le signe d’une possible difficulté à enrayer les futures pandémies.

L’apha de Cronbach

Définition de l’alpha de Cronbach

Le coefficient alpha de Cronbach est une mesure statistique de la cohérence interne largement utilisée pour évaluer la fiabilité d’un test psychométrique et autres tests psychologiques. Il est défini comme la corrélation moyenne entre toutes les paires d’items d’un test et est déterminé en calculant d’abord le coefficient de corrélation intra-classe (ICC) pour chaque paire d’items, puis en en faisant la moyenne. En bref, il fournit une indication de la façon dont un test psychométrique mesure un seul construit ou trait sous-jacent.

Calcul de l’alpha de Cronbach

Il y a deux façons principales de calculer l’alpha de Cronbach : en utilisant les données brutes ou les réponses aux items. Lorsque l’on utilise des données brutes, l’ICC doit être calculé pour chaque item afin d’obtenir une estimation globale de la fiabilité. En revanche, lorsqu’on utilise les réponses aux items, les corrélations entre toutes les paires d’items peuvent être saisies directement dans un programme d’analyse, puis la moyenne est calculée pour obtenir un score pour l’ensemble du test. Les deux méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais en général, les données brutes fournissent des résultats plus précis.

Avantages et inconvénients du coefficient alpha de Cronbach

L’un des avantages du coefficient alpha de Cronbach est sa capacité à mesurer avec précision la cohérence interne d’un test psychométrique en tenant compte à la fois des accords et des désaccords entre les participants. Cependant, il présente certaines limites ; par exemple, il ne tient pas compte des différences de niveau de difficulté entre les items et ne mesure pas non plus la qualité ou la validité des items individuels isolément les uns des autres. En outre, selon la manière dont les données sont collectées et la méthode de calcul choisie (données brutes ou réponses aux items), les résultats peuvent varier considérablement, ce qui peut parfois rendre l’interprétation difficile.

Mais concrètement ?

Quand on veut créer un test , on défini les questions qui le composent, ce sont les « items ».

Puis ont fait passer le test à un nombre maximal de personne, et, avec les résultats, l’alpha de Cronbach va être un indicateur de si oui ou non, les questions (items) sont bien cohérentes entre-elles, si elles sont fiables. On estime qu’en dessous d’un coefficient de 0.7 la fiabilité n’est pas suffisante.

Résumé:

Le coefficient alpha de Cronbach est un outil puissant pour évaluer la fiabilité des tests psychométriques. Il fournit une indication de la mesure dans laquelle tous les items d’un test mesurent une seule construction ou un seul trait sous-jacent et peut être calculé de deux manières différentes : en utilisant les données brutes ou les réponses aux items. Bien qu’elle présente certaines limites, comme le fait de ne pas tenir compte des différences de difficulté entre les items, sa capacité à mesurer avec précision la cohérence interne la rend inestimable pour évaluer la précision des tests psychométriques. Forts de ces connaissances, les chercheurs ont désormais le pouvoir de créer des évaluations fiables et valides, adaptées spécifiquement à leurs besoins.

Le sentiment d’efficacité personnelle

Comprendre le concept d’auto-efficacité

L’auto-efficacité est un concept développé par Albert Bandura, un psychologue social et de la personnalité renommé. Il s’agit de la croyance que les individus ont en leur propre capacité à accomplir des tâches avec succès et à atteindre les résultats souhaités. Elle est largement basée sur la perception de l’individu que ses capacités sont suffisantes pour accomplir des tâches et atteindre des objectifs. Le concept d’auto-efficacité a fait l’objet de nombreuses études et a été associé à divers traits de personnalité, tels que la motivation, la résilience, la fixation d’objectifs et la confiance en soi.

Mesure et tests de l’auto-efficacité

Afin d’évaluer avec précision le sentiment d’auto-efficacité d’un individu, il est nécessaire de mesurer sa personnalité. Cela peut se faire au moyen de divers tests et questionnaires de personnalité, tels que l’inventaire de personnalité d’Eysenck (EPI) et l’inventaire de personnalité multiphasique de Minnesota (MMPI). Ces tests de personnalité donneront un aperçu de la personnalité de l’individu, qui pourra ensuite être utilisé pour comprendre son auto-efficacité.

Avoir un sentiment d’efficacité faible

Un faible sentiment d’auto-efficacité peut avoir un effet néfaste sur la vie d’un individu. Les personnes ayant un faible sentiment d’auto-efficacité manquent souvent de motivation, car elles ne croient pas que leurs capacités sont suffisantes pour accomplir des tâches et atteindre leurs objectifs. Ce manque de confiance peut conduire à la procrastination, à l’évitement des tâches difficiles et à un sentiment général d’impuissance.

Ne pas confondre avec l’estime de soi

L’auto-efficacité ne doit pas être confondue avec l’estime de soi, car ces deux concepts sont très différents. L’estime de soi se rapporte à l’opinion qu’a une personne de sa propre valeur, tandis que l’auto-efficacité est davantage axée sur les croyances d’une personne quant à ses capacités. Les personnes ayant un fort sentiment d’auto-efficacité auront la confiance et la motivation nécessaires pour se fixer des objectifs et persévérer pour les atteindre, quelle que soit leur estime de soi. D’autre part, les personnes ayant une faible auto-efficacité peuvent avoir une haute estime d’elles-mêmes mais manquer de confiance pour entreprendre des tâches et progresser vers leurs objectifs.

Les piliers du sentiment d’efficacité

L’auto-efficacité se compose de quatre piliers principaux : le succès, l’apprentissage social, la persuasion par les autres et l’état physiologique ou émotionnel. La réussite est le pilier le plus fondamental et fait référence aux succès passés de l’individu dans l’accomplissement de tâches et la réalisation d’objectifs. Cela peut renforcer l’auto-efficacité d’un individu car cela prouve qu’il est capable d’accomplir ses objectifs. On parle d’apprentissage social lorsqu’un individu apprend en observant les autres. Grâce à l’apprentissage social, les individus peuvent observer comment les autres réussissent et prendre confiance en leurs propres capacités. La persuasion par les autres fait référence aux encouragements et au soutien des personnes importantes, comme les amis et les membres de la famille. Enfin, les états physiologiques et émotionnels font référence à la manière dont l’état physique et mental d’un individu peut avoir un impact sur leur sentiment d’auto-efficacité.

Améliorer l’auto-efficacité

Une façon d’améliorer l’auto-efficacité est d’utiliser des affirmations positives. Les affirmations positives sont des déclarations qui mettent l’accent sur les forces et les capacités de l’individu, comme « Je suis capable » ou « Je peux le faire » Lorsqu’une personne prononce ou écrit ces affirmations, elle crée automatiquement un sentiment d’efficacité personnelle et la motivation. En outre, il est important de se fixer des objectifs réalistes, réalisables et pouvant être accomplis dans un délai raisonnable. Cela vous donnera un sentiment d’accomplissement et renforcera votre auto-efficacité. Il a été montré qu’il est largement plus efficace de se fixer une suite de petits objectifs, récompensés qu’un objectif lointain et difficile.

Conclusion

Le concept d’auto-efficacité d’Albert Bandura joue un rôle important pour aider les individus à atteindre leurs objectifs et à créer des changements positifs dans leur vie quotidienne. En comprenant les quatre piliers de l’auto-efficacité, les individus peuvent évaluer leur propre niveau d’auto-efficacité et utiliser des affirmations positives pour accroître leur sentiment de confiance et leur motivation. Avec un fort sentiment d’auto-efficacité, les individus ont le pouvoir de créer des changements significatifs dans leur vie.

Le test des Big5

Introduction au Big5 Test – ce qu’il est et pourquoi il est important

Le test Big5 est une évaluation de la personnalité qui mesure cinq dimensions fondamentales de la personnalité : Ouverture à l’expérience, Conscience, Extraversion, Agréabilité et Neuroticisme. Ce test a été mis au point au milieu des années 80 par deux éminents psychologues et est devenu depuis l’une des méthodes les plus utilisées pour évaluer les personnalités individuelles dans le cadre des sciences psychologiques et cognitives. Ce test est utilisé dans divers contextes, depuis les entretiens d’embauche et les choix de carrière jusqu’aux conseils matrimoniaux et aux exercices de constitution d’équipes.

Le Big5 Test mesure cinq grands traits de la personnalité, chaque trait ayant de multiples facettes. L’ouverture à l’expérience concerne la volonté d’explorer de nouvelles idées, de nouveaux arts et de nouvelles cultures. La conscienciosité concerne la discipline personnelle et la responsabilité d’accomplir des tâches. L’extraversion concerne le niveau de sociabilité, d’affirmation de soi et de recherche d’excitation d’une personne. L’agréabilité reflète la gentillesse, la prévenance et la générosité d’une personne. Enfin, le névrosisme ou stabilité émotionnelle mesure la capacité d’une personne à gérer le stress et l’anxiété.

Explication résumée des cinq dimensions de la personnalité mesurées par le test Big5

Ouverture à l’expérience

L’ouverture à l’expérience est une facette de la personnalité d’une personne qui mesure sa volonté d’explorer le monde qui l’entoure. Elle reflète le degré d’ouverture d’une personne aux nouvelles idées, cultures, formes d’art et autres. Les personnes qui ont une grande ouverture d’esprit sont généralement créatives et ouvertes, tandis que celles qui ont une faible ouverture d’esprit peuvent être plus conservatrices et moins ouvertes

Conscienciosité

La conscience est un trait qui mesure le niveau d’autodiscipline, de responsabilité et de concentration d’une personne. Les personnes très consciencieuses sont plus enclines à se fixer des objectifs, à planifier et à travailler dur pour accomplir leurs tâches. Elles peuvent être très organisées et fiables, tandis que celles qui sont moins consciencieuses peuvent être impulsives ou manquer de motivation pour terminer leurs tâches

Extraversion

L’extraversion est une facette de la personnalité qui mesure le degré de sociabilité et d’assurance d’une personne. Les personnes extraverties sont extraverties, bavardes et confiantes. Elles ont tendance à rechercher de nouvelles expériences et aiment être le centre d’attention. En revanche, les personnes introverties peuvent être plus calmes et timides, et préfèrent observer de loin.

Agréabilité

L’amabilité est un trait qui reflète la gentillesse, la prévenance et la générosité d’une personne. Les personnes très agréables ont tendance à être attentives aux sentiments d’autrui, à faire passer les autres avant elles-mêmes et peuvent même faire des efforts pour aider les personnes dans le besoin. À l’inverse, les personnes peu agréables peuvent être plus hostile et difficile à vivre.

Neuroticisme

Le névrosisme, également connu sous le nom de stabilité émotionnelle, est un trait qui mesure la capacité d’une personne à gérer le stress et l’anxiété. Les personnes névrotiques sont plus sujettes aux émotions négatives telles que la colère, la dépression, l’irritabilité et la culpabilité. En revanche, les personnes stables sur le plan émotionnel ont tendance à être moins réactives aux situations stressantes et peuvent rester calmes dans des situations difficiles.

Exemples d’utilisation de ce test dans le cadre d’entretiens d’embauche et de choix de carrière

Le test Big5 peut être un outil précieux pour les employeurs et les personnes qui souhaitent prendre des décisions éclairées concernant les entretiens d’embauche et les choix de carrière. Les employeurs peuvent utiliser le test pour évaluer les candidats potentiels et déterminer si leurs traits de personnalité correspondent au poste pour lequel ils postulent.

Par exemple, les employeurs peuvent utiliser les Big5 pour déterminer si un candidat est ouvert aux nouvelles idées et prêt à prendre des initiatives.

Les individus peuvent également tirer profit du test, car il fournit un aperçu utile de leurs traits de personnalité, qui peut être utilisé pour envisager différents parcours professionnels. Le Big5 permet aux individus de comprendre comment ils pourraient s’intégrer dans une entreprise et quels sont les parcours professionnels qu’ils devraient envisager en fonction de leur type de personnalité. Cela leur donne donc aussi des directions d’efforts ou de formations à réaliser pour s’adapter.

Conclusion

Le test Big5 est un outil puissant qui peut être utilisé dans divers contextes pour évaluer les individus et éclairer les décisions. Les employeurs peuvent utiliser le test pour évaluer les candidats potentiels et déterminer si leurs traits de personnalité correspondent au poste pour lequel ils postulent, tandis que les individus peuvent bénéficier de son aperçu des différents parcours professionnels en fonction de leur propre personnalité. Le Big5 permet aux employeurs et aux employés de faire des choix éclairés concernant les entretiens d’embauche et les perspectives de carrière en fournissant des informations précieuses sur l’adéquation d’un individu à certains rôles. Grâce à ces connaissances, les deux parties ont accès à des données utiles qui peuvent les aider à trouver la bonne personne, ce qui explique pourquoi le Big5 est devenu un outil d’évaluation aussi important aujourd’hui.

Pour aller plus loin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_des_Big_Five_(psychologie)

Les 10 questions où les différences entre les hommes et les femmes changent le plus en 20 ans – Partie 1

Un des facteurs qui a le plus d’incidence sur les moyennes de réponses à notre test psychologique est le genre (Homme/Femme)

Nous nous sommes penchés, non pas sur les questions qui marquent le plus les différences entre les hommes et les femmes, mais les questions où cet écart évolue le plus. Autrement dit, les questions où, culturellement, en 20 ans, hommes et femmes se rejoignent (ou se séparent) sur une même moyenne.

Retrouvez toutes les moyennes sur https://www.fichedepersonnalite.com/20ansdedonnees.php
Rappel: il s’agit d’un échantillon de 650 000 tests sur 20ans

Le top 10 des questions

N°1 – Item 300 : Je préfère céder d’avance , au moins en apparence que faire naître l’occasion d’un conflit (courbe 300)

COurbe 300

Cette évolution est très étonnante et c’est la plus marquée de toutes. Avec un écart de 0.17pt sur 20 ans et une évolution moyenne de 0.01pt par an, hommes et femmes se retrouvent sur la même moyenne (2.6pt) , c’est-à-dire un petit « non ».

Mais là où cette courbe est la plus étonnante, c’est que les femmes, en 20 ans, n’ont pas changé d’avis sur la question, leur moyenne reste autour des 2,6pts. Ce sont les hommes qui ont évolué et rejoint parfaitement la moyenne des femmes.

Nous pouvons constater que ce sont les hommes qui convergent vers les femmes sur cette question et cette période, jusqu’à une égalité.

 

N°2 – Item 255 : Je suis parfois si violemment ému que ce que je voulais faire me devient impossible. (courbe 255)

Courbe du la question 255 du test

Avec un changement d’écart de 0.15pt sur 20ans et une moyenne d’évolution de 0.009pt, cette question marque une évolution importante, d’autant plus qu’il s’agit d’une des questions qui polarise le plus les différences entre les hommes et les femmes (écart moyen de 0.69pts).

Comme pour l’item 300, la surprise est que les femmes ne changent pas sur cette question, ce sont les hommes qui évoluent le plus en affirmant la négative.

Nous pouvons constater que ce sont les hommes qui divergent des femmes sur cette question et cette période en affirmant un « non » plus prononcé.

 

N°3 – Item 336 : Je remarque spontanément les costumes de mes amis (courbe 336)

Courbe de la question 336 du test

Cette question est peu polarisée (0.07 d’écart moyen) et pourtant marque une des plus grosses évolutions. En effet, sur cette question du test, l’évolution est de -0.14pt avec une moyenne annuelle de -0.008.

On notera qu’à l’origine (et en moyenne) cet item est particulièrement polarisé avec un écart moyen de 0.21 . Il s’agit donc d’une question qui marque (marquait ?) une différence importante entre les 2 sexes.

Là encore, ce sont clairement les hommes qui convergent vers le « oui » des femmes qui, elles, restent stables.

 

N°4 – Item 266 : J’hésite longtemps avant d’agir (courbe 266)

Courbe de la question 266 du test

Cette question du test est très peu polarisée à l’origine, hommes et femmes apportent une réponse consensuelle et médiane en 2002+  , autrement dit : ni « oui », ni « non ».

Au cours des années se consensus se déplace vers un « oui » plus affirmé, jusqu’en 2014/2016 où une nouvelle tendance vers le « non » apparaît, très forte chez les hommes.

Ceci explique une moyenne d’écart de 0.12pts et une évolution moyenne de 0.007 alors que l’évolution de l’écart ne se produit que sur les 6 dernières années (piège des chiffres moyens)

Ce sont clairement les hommes qui, sur ces dernières années, divergent fortement des femmes en affirmant un « non » plus marqué.

 

N°5 – Item 64 : Je cultive ma spiritualité (courbe 64)

Courbe de la question 64 du test

Voilà une question surprenante et saugrenue qui fait partie des premières du test à sa création. Elle avait été choisie par simple curiosité et ne participait à aucun score à l’origine.

Avec un écart moyen de 0.11pt et une évolution moyenne de 0.007pt sur 20 ans, cette question, comme pour la précédente, semble indiquer un changement de positionnement des hommes sur les dernières années.

On constate que si la courbe évolue au cours du temps, l’écart, lui, ne change pas ou peu jusqu’en 2014/2016. Par contre, dès lors, on peut remarquer que les femmes affirment un « oui » plus prononcé que les hommes sur les 5 dernières années.

 

Discussion 

Pour brosser un tableau caricatural, mais factuel, nous pourrions dire que, en 20 ans :

  • Les hommes préfèrent de moins en moins céder d’avance, même en apparence, que faire naître l’occasion d’un conflit, tout autant que les femmes. Ce qui n’était pas le cas il y a 20 ans où les hommes étaient plus mitigés sur la question. Hommes et femmes partagent la même moyenne aujourd’hui.Interprétation totalement personnelle : Evolution de culture masculine, il vaut mieux communiquer quitte à une confrontation, plutôt qu’un conflit larvé ?

 

  • Les hommes s’affirment comme étant de moins en moins soumis à leurs émotions (item 255), alors que les femmes, sur cette même période, n’ont pas varié de la ligne médiane.Interprétation totalement personnelle : Evolution de culture masculine, durcissement de la capacité d’empathie ? Augmentation de la capacité à séparer les émotions du reste ? Monde professionnel ?

 

  • Les hommes remarquent de plus en plus les costumes de leurs amis, ce qui était loin d’être le cas il y a 20 ans. Les femmes aussi, mais plutôt subtilement.Interprétation totalement personnelle : Evolution de culture masculine ou évolution du regard des hommes sur les femmes avec l’évolution de la mode ? En effet, si on regarde l’Item 1, les hommes ne semblent pas faire beaucoup plus attention à leur façon de s’habiller, alors que les femmes oui!

 

  • Alors que les hommes et les femmes, conjointement, hésitaient de plus en plus avant d’agir jusqu’en 2014, la tendance s’est fortement inversée pour revenir à la même position médiane d’il y a 20 ans, particulièrement pour les hommes qui semblent de moins en moins hésiter.Interprétation totalement personnelle : Cette question est à prendre avec des pincettes, car même si, effectivement en comparant avec l’item 265 – « je suis souvent indécis » (courbe 265), les 2 sexes ont la même évolution ; la différence d’évolution homme/femme n’est pas corrélée alors que les 2 questions, elles, le sont. Autrement dit, cela ressemble plus à une affirmation de langage de la part des hommes : « J’hésite de moins en moins longtemps avant d’agir ! » plutôt qu’à un réel changement de comportement. Cette considération aurait du sens avec ce que l’on vient de dire sur le durcissement des hommes face à leurs émotions…   

 

  • Enfin, même si les hommes et les femmes cultivaient autant l’un l’autre leur spiritualité, depuis 2014, les hommes y prêtent significativement moins attention que les femmes.Interprétation totalement personnelle : Il faudrait corréler avec d’autres questions. Mais cela a a priori du sens en considérant tout ce qui a été dit précédemment.

 

 A suivre avec les 5 questions suivantes …

20 ans de données : des courbes qui basculent sans écarts

Toujours à la suite à notre publication des évolutions des moyennes sur 20 ans de test de personnalité, nous continuons notre revue des items qui basculent de polarité OUI/NON en 20 ans. (Rappelons que cela représente un échantillon de 650 000 tests anonymes sur 20 ans ).

Nous en avons extrait un certain nombre qui ont les mêmes caractéristiques :

  • Changement de polarité oui/non ou inversement sur la période.
  • Linéarité de la progression.
  • Pas de changement d’écart significatif entre les catégories étudiées. CAD, toutes les catégories évoluent à la même vitesse dans le même sens.

Nous avons donc un groupe de questions :

Les question qui passent de OUI/VRAI à NON/FAUX en 20 ans, linéairement :

  • ITEM 357 : Je m’intéresse plus aux applications qu’aux principes
  • ITEM 287  : Je m’engage dans l’action sans règle fixée d’avance

  • ITEM 333 : J’ai des besoins esthétiques profonds

  • ITEM 282  : J’ai horreur de ce qui est habituel et prévu d’avance

Les questions qui passent de NON/FAUX à OUI/VRAI en 20 ans, linéairement :

  • ITEM 355 : Les choses simples m’ennuient rapidement

  • ITEM 331 : Je ne suis pas sensible au luxe
  • ITEM 330 : Je surveille mes gestes, mon ton de voix

  • ITEM 271 : Mes actes sont guidés par les conséquences lointaines qu’ils peuvent avoir (épargner pour la vieillesse etc.)

Pour toutes ces questions, en 20 ans, toutes catégories confondues, nous avons un basculement. Essayons de rendre les profils de « personnalité » plus littéraires et volontairement caricaturaux pour nous permettre de mieux percevoir leurs différences.

Pour caricaturer, donc, il y a 20 ans, les « gens-qui-faisaient-des-tests-sur-internet » :

  • S’intéressaient plus aux applications qu’aux principes
  • Ne trouvaient pas que les choses simples étaient ennuyantes
  • Etaient sensibles au luxe
  • Ne surveillaient pas leurs gestes ou leur ton de voix
  • S’engageaient dans l’action sans règle fixée d’avance
  • Leurs actes n’étaient pas guidés par des conséquences lointaines
  • Avaient des besoins esthétiques profonds
  • Avaient horreur de ce qui est habituel et prévu d’avance

Et aujourd’hui, 20 ans plus tard, ces mêmes « gens » :

  • S’intéressent plus aux principes qu’aux applications (ou tout du moins pas plus l’un que l’autre)
  • Trouvent que les choses simples sont ennuyantes
  • Ne sont pas sensibles au luxe
  • Surveillent leurs gestes ou leur ton de voix
  • Ne s’engagent pas dans l’action sans règle fixée d’avance
  • Ont des actes guidés par des conséquences lointaines
  • N’ont pas des besoins esthétiques profonds
  • Ne sont pas horrifiés par ce qui habituel et prévu d’avance

Voilà une jolie description de 2 « persona » opposées qui permettent de nourrir de profondes réflexions sur les causes possibles de tels changements.

Puisque nous sommes dans un article sans prétentions scientifiques, mais de simple visite touristique au milieu de BigData, laissons nous aller (c’est mal) à des divagations (c’est très mal).

Imaginons un présupposé nécessaire à cette divagation : « les 2 profils décrivent des archétypes réels de la société française ». Ce présupposé, c’est franchir la ligne rouge, heureusement, nous ne faisons que l’imaginer !

De là, nous pouvons formuler une hypothèse totalement personnelle :

  • En 20 ans , serions-nous devenus des robots?

Discussion et conclusion :

Désolé, je ne peux pas écrire ma conclusion car il faut que je recharge mon portable… 

 

A suivre…

20 ans de données : Item 59 –J’ai beaucoup d’amis

Suite à notre publication des évolutions des moyennes sur 20 ans de test de personnalité, nous en profitons pour nos attarder sur les items qui basculent de polarité OUI/NON en 20 ans.

Nous continuons avec l’item 59 – « J’ai beaucoup d’amis »

https://fichedepersonnalite.com/opendata/imgyearB_Q59.png

Ce que nous observons :

  • De 2002 à 2008 la courbe est stable sur des valeurs subtilement cotées « oui » pour les adultes et clairement pour les mineurs.
  • En 2009 la variation porte les moyennes vers le NON, jusqu’à se stabiliser en 2015 proche du « plutôt non »
  • A partir de 2013/2014 , l’écart des mineurs avec les adultes se réduit rapidement.

Nous aurions pu passer à côté de cette courbe s’il n’y avait pas eu cette étrange variation particulièrement marquée chez les mineurs.

Nous n’avons pas d’explications à proposer pour le basculement de cet item pour les mineurs.

Une chose toute fois : il est intriguant de comparer cet item avec le « n°39 – je regarde beaucoup la télévision . »  En effet, on remarque les mêmes paliers pour la catégorie des mineurs.

https://fichedepersonnalite.com/opendata/imgyearB_Q39.png

Il nous semble possiblement crédible que notre hypothèse sur les Smartphones comme cause de la désaffection de la télévision, corresponde aussi à un esseulement, une perte de lien ou de qualité de lien social.

Une fois encore, ce n’est qu’une hypothèse qui mériterait des recherches approfondies. Nous ne pouvons que constater la rupture de progression dans les données et nous interroger sur sa signification.

A suivre …

20 ans de données : Item 39 – Je regarde beaucoup la télévision.

Suite à notre publication des évolutions des moyennes sur 20 ans de test de personnalité, nous en profitons pour nous attarder sur certains items qui ont attiré notre attention : ils basculent de polarité OUI/NON en 20 ans.

Nous commençons donc par l’item 39 – « Je regarde beaucoup la télévision »

https://fichedepersonnalite.com/opendata/imgyearB_Q39.png

Ce que nous observons :

  • La réponse est globalement « plutôt oui » jusqu’en 2009
  • Il y a un palier centré et stable de 2009 à 2013
  • En 2013 la courbe change de nature pour monter vers un « Non » affirmé
  • Nous constatons que si l’écart entre les hommes et les femmes adultes reste plutôt stable, les mineurs eux, à partir de 2013, déclarent clairement ne plus regarder la télé …

Nos hypothèses que nous pensons mériter d’être vérifiées, un jour :

  • Démocratisation du téléphone portable en 2009 / 2010 ?
  • Déploiement de la 4G en 2013 ?

Notre hypothèse: c’est l’effet des smartphones qui explique les variations.

Chacun pourra comprendre qu’en 2001, à la création du test, il ne nous était pas venu à l’esprit d’ajouter un item « J’utilise beaucoup mon téléphone » . C’est bien dommage, car cela aurait pu appuyer nos hypothèses, ou les invalider. Au mieux nous aurions pu ajouter « j’utilise beaucoup mon TAM-TAM, Biper, Tatoo »… ce qui n’aurait pas arrangé plus notre réflexion.

Enfin, si nos hypothèses sont justes, nous pourrions dire que le rêve de beaucoup de parent s’est réalisé : les enfants regardent a priori moins la télévision.

Il semble cependant que dans le langage courant le mot « télévision » ait été remplacé par celui « d’écran », ce qui a transformé la menace de sanction « tu sera puni de télé » par « tu sera puni d’écran » …

Le monde ne change peut-être pas tant que ça …

Il y a aussi, bien évidemment, beaucoup d’autres hypothèses possibles comme par exemple un changement de qualité des grilles de programme de télévision !

Quoiqu’il en soit , nous n’en savons rien. Nous ne pouvons que constater qu’en 20 ans les « gens-qui-ont-fait-un-test-sur-notre-site » déclarent qu’ils regardent moins la télévision en 2019 qu’en 2002,et que cette variation est particulièrement flagrante chez les mineurs.

 

A suivre …