Caractère solitaire ? C’est peut-être dans les gènes

Se replier sur soi-même, fuir les relations sociales (hors COVID), ou se retrouver systématiquement isolé sans raison apparente, le tempérament solitaire est multi-facettes et souvent lié à la dépression.

Dans l’étude de Felix R.Day – Elucidating the genetic basis of social interaction and isolation (2018)   , c’est une base de données de 500 000 personnes qui a permis d’identifier des gènes associés soit à des caractères hyper-sociables, soit des gènes associés à des personnalités solitaires.

Puis, ils ont fait l’inverse: chercher les personnes qui expriment ces gènes et vérifier leur tempérament , ce qui fut exact dans 98% des cas.

Plus que cela, cela leur a aussi permis de découvrir une corrélation de la solitude avec les risques d’obésité et de dépression.

Personnalité égocentrique ?

Il y a des personnes qui ont tendance à tout centrer sur elle-même, à tout juger, à tout orienter en fonction d’elles, de leurs intérêts : Les égocentriques et cet aspect particulier de la personnalité de tout ramener à soi. Parler de soi plus que de raison ne peut pas être un diagnostic psychologique, mais peut être le signe de détresse de la part de personnes sujettes à des émotions négatives.

C’est le résultat de l’étude de A.Tackman – Journal of Personality and social Psychology (mars 2018) où une corrélation apparaît entre les personnes dépressives, instables émotionnellement et le nombre de fois où ces mêmes personnes utilisent « je », « moi » et tous les pronoms possessifs (mon, ma, le mien etc.). Ce nombre de fois est clairement supérieur à la moyenne d’environ 30%…

Mais comme il semble que l’on dise en moyenne plus de 1000 fois par jour « je » , à défaut de compter il faudra se contenter d’écouter …