Le narcissisme est souvent perçu comme un trait de personnalité fixé, mais qu’en est-il au fil du temps ? L’étude « You’re Still so Vain: Changes in Narcissism from Young Adulthood to Middle Age », menée par Eunike Wetzel et ses collègues, a analysé l’évolution du narcissisme sur une période de 23 ans, du début de l’âge adulte à la quarantaine.
Le narcissisme diminue avec l’âge
Les chercheurs ont découvert que, dans l’ensemble, le narcissisme a tendance à diminuer entre 18 et 41 ans. Cette diminution concerne principalement trois facettes : la vanité, le sentiment d’être un leader, et le sentiment de droit. Par exemple, les personnes les plus vaniteuses dans leur jeunesse ont souvent rencontré plus de problèmes dans leurs relations et étaient plus susceptibles de divorcer à l’âge mûr. Cependant, ces mêmes personnes ont aussi signalé une meilleure santé physique à 41 ans.
Pourquoi certaines personnes restent-elles narcissiques ?
Malgré la tendance générale à une baisse du narcissisme, certaines personnes (environ 3 %) ont vu leur narcissisme augmenter, ou sont restées aussi narcissiques à 41 ans qu’à 18 ans. Les chercheurs ont constaté que cela était souvent lié à des choix de vie, notamment les postes de supervision ou des carrières à haute responsabilité qui renforcent des traits narcissiques, comme le besoin de leadership
Le rôle des relations et de la famille
L’étude souligne que des événements comme l’entrée dans une relation stable ou la parentalité tendent à diminuer la vanité. Ceux qui se sont concentrés sur leur carrière sans accorder autant d’attention aux relations personnelles ont eu tendance à conserver davantage de traits narcissiques au fil du temps.
Conclusion
L’étude montre que la plupart des gens deviennent moins narcissiques avec l’âge, surtout s’ils adoptent des rôles sociaux qui les poussent à être plus altruistes. Si vous souhaitez en savoir plus sur les découvertes fascinantes de cette recherche et comment elles pourraient vous concerner, explorez l’étude complète pour des détails approfondis !
Source : https://psycnet.apa.org/doi/10.1037/pspp0000266