Comment le narcissisme évolue-t-il de la jeunesse à l’âge adulte ?

Le narcissisme est souvent perçu comme un trait de personnalité fixé, mais qu’en est-il au fil du temps ? L’étude « You’re Still so Vain: Changes in Narcissism from Young Adulthood to Middle Age », menée par Eunike Wetzel et ses collègues, a analysé l’évolution du narcissisme sur une période de 23 ans, du début de l’âge adulte à la quarantaine.

Le narcissisme diminue avec l’âge

Les chercheurs ont découvert que, dans l’ensemble, le narcissisme a tendance à diminuer entre 18 et 41 ans. Cette diminution concerne principalement trois facettes : la vanité, le sentiment d’être un leader, et le sentiment de droit. Par exemple, les personnes les plus vaniteuses dans leur jeunesse ont souvent rencontré plus de problèmes dans leurs relations et étaient plus susceptibles de divorcer à l’âge mûr. Cependant, ces mêmes personnes ont aussi signalé une meilleure santé physique à 41 ans.

Pourquoi certaines personnes restent-elles narcissiques ?

Malgré la tendance générale à une baisse du narcissisme, certaines personnes (environ 3 %) ont vu leur narcissisme augmenter, ou sont restées aussi narcissiques à 41 ans qu’à 18 ans. Les chercheurs ont constaté que cela était souvent lié à des choix de vie, notamment les postes de supervision ou des carrières à haute responsabilité qui renforcent des traits narcissiques, comme le besoin de leadership​

Le rôle des relations et de la famille

L’étude souligne que des événements comme l’entrée dans une relation stable ou la parentalité tendent à diminuer la vanité. Ceux qui se sont concentrés sur leur carrière sans accorder autant d’attention aux relations personnelles ont eu tendance à conserver davantage de traits narcissiques au fil du temps​.

Conclusion

L’étude montre que la plupart des gens deviennent moins narcissiques avec l’âge, surtout s’ils adoptent des rôles sociaux qui les poussent à être plus altruistes. Si vous souhaitez en savoir plus sur les découvertes fascinantes de cette recherche et comment elles pourraient vous concerner, explorez l’étude complète pour des détails approfondis !

Source : https://psycnet.apa.org/doi/10.1037/pspp0000266

Les tests de QI

Un test de QI est une méthode utilisée pour tenter d’évaluer la capacité intellectuelle d’une personne. Il implique généralement des échelles de mesure standard qui évaluent les aptitudes cognitives, telles que la compréhension verbale, la mémoire, le raisonnement et les compétences mathématiques. Les tests de QI peuvent être utiles pour déterminer si une personne se situe à un niveau intellectuel relativement faible ou élevé par rapport à sa population d’âge. Ils peuvent également aider les psychologues à identifier des problèmes ou des difficultés d’apprentissage qui peuvent nécessiter une attention supplémentaire. Les tests de QI ne sont pas considérés comme un moyen fiable de tester l’intelligence d’une personne, mais ils peuvent offrir des informations précieuses sur ses capacités cognitives.

Les tests de QI sont généralement des échelles standard qui mesurent un large éventail de capacités cognitives. Un exemple populaire est le test d’intelligence générale (GIQ) de Wechsler, qui comprend une variété de des tests qui évaluent la compréhension verbale, la mémoire, le raisonnement et les compétences mathématiques. D’autres tests de QI peuvent être utilisés pour évaluer des domaines spécifiques, comme le test d’intelligence visuelle et le test de raisonnement spatial.

Les tests de QI peuvent être utiles pour déterminer la capacité intellectuelle d’une personne par rapport à sa population d’âge. Ces tests sont généralement divisés en trois catégories : faible, moyen et élevé. Les personnes qui se situent dans les deux premières catégories peuvent avoir besoin de plus d’aide pour réussir à l’école ou pour apprendre des compétences supplémentaires. Les personnes qui se situent dans la troisième catégorie peuvent être plus à même de réussir à l’université ou à poursuivre une carrière spécialisée.

5 conseils simples pour passer un test de QI

1. Prenez le temps de bien vous préparer : avant de passer un test de QI, prenez le temps de comprendre les différentes sections du test et ce qui est attendu. Révisez les concepts clés tels que la compréhension verbale, la mémoire et les compétences mathématiques.

2. Dormez suffisamment : le sommeil est crucial pour un bon fonctionnement cognitif, alors assurez-vous de bien dormir avant de passer le test de QI.

3. Pensez positivement : essayez d’avoir une attitude positive et confiante lorsque vous passez votre examen. Tâchez de ne pas vous sous-estimer ou surestimer vos capacités ; cela peut nuire à votre performance globale.

4. Restez calme : essayez de prendre des respirations profondes et lentes pour vous aider à rester calme pendant que vous passez le test. Si vous êtes trop nerveux, cela peut nuire à votre performance. Prenez une pause si vous en avez besoin et concentrez-vous sur chaque section du test avant de passer à la suivante.

5. Demandez l’aide d’un professionnel : si vous sentez que vous avez besoin d’une assistance supplémentaire pour réussir un test de QI, n’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel. Un conseiller scolaire ou un psychologue peut vous aider à mieux comprendre le test et à améliorer vos chances de réussite.

… Oui mais …

Les tests de QI présentent certains inconvénients. Premièrement, ils peuvent être difficiles à interpréter car ils sont généralement basés sur des échelles standard qui ne tiennent pas compte des facteurs individuels, tels que l’âge, le sexe et la culture. Deuxièmement, les tests de QI ne sont pas très fiables car les résultats peuvent être affectés par un certain nombre de facteurs, notamment le stress et l’anxiété. Troisièmement, les tests de QI ne tiennent pas compte des compétences sociales ou pratiques d’une personne et ne peuvent donc pas mesurer sa capacité à réussir dans un environnement social ou professionnel. Enfin, certaines personnes trouvent ces tests inutiles car ils considèrent que l’intelligence est une question subjective qui ne peut être mesurée avec précision.

 

Les tests de QI peuvent être un outil précieux pour comprendre et évaluer le fonctionnement cognitif d’une personne. Cependant, ils sont limités par une variété de facteurs tels que l’âge, le genre et la culture qui ne sont pas pris en compte dans les résultats. De plus, ces tests n’évaluent pas non plus des qualités importantes telles que les compétences sociales ou pratiques. Par conséquent, il est important de garder à l’esprit qu’un test de QI est seulement une partie du tableau global et qu’il devrait être complété par des moyens supplémentaires pour bien cerner l’intelligence globale d’une personne.

L’apha de Cronbach

Définition de l’alpha de Cronbach

Le coefficient alpha de Cronbach est une mesure statistique de la cohérence interne largement utilisée pour évaluer la fiabilité d’un test psychométrique et autres tests psychologiques. Il est défini comme la corrélation moyenne entre toutes les paires d’items d’un test et est déterminé en calculant d’abord le coefficient de corrélation intra-classe (ICC) pour chaque paire d’items, puis en en faisant la moyenne. En bref, il fournit une indication de la façon dont un test psychométrique mesure un seul construit ou trait sous-jacent.

Calcul de l’alpha de Cronbach

Il y a deux façons principales de calculer l’alpha de Cronbach : en utilisant les données brutes ou les réponses aux items. Lorsque l’on utilise des données brutes, l’ICC doit être calculé pour chaque item afin d’obtenir une estimation globale de la fiabilité. En revanche, lorsqu’on utilise les réponses aux items, les corrélations entre toutes les paires d’items peuvent être saisies directement dans un programme d’analyse, puis la moyenne est calculée pour obtenir un score pour l’ensemble du test. Les deux méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais en général, les données brutes fournissent des résultats plus précis.

Avantages et inconvénients du coefficient alpha de Cronbach

L’un des avantages du coefficient alpha de Cronbach est sa capacité à mesurer avec précision la cohérence interne d’un test psychométrique en tenant compte à la fois des accords et des désaccords entre les participants. Cependant, il présente certaines limites ; par exemple, il ne tient pas compte des différences de niveau de difficulté entre les items et ne mesure pas non plus la qualité ou la validité des items individuels isolément les uns des autres. En outre, selon la manière dont les données sont collectées et la méthode de calcul choisie (données brutes ou réponses aux items), les résultats peuvent varier considérablement, ce qui peut parfois rendre l’interprétation difficile.

Mais concrètement ?

Quand on veut créer un test , on défini les questions qui le composent, ce sont les « items ».

Puis ont fait passer le test à un nombre maximal de personne, et, avec les résultats, l’alpha de Cronbach va être un indicateur de si oui ou non, les questions (items) sont bien cohérentes entre-elles, si elles sont fiables. On estime qu’en dessous d’un coefficient de 0.7 la fiabilité n’est pas suffisante.

Résumé:

Le coefficient alpha de Cronbach est un outil puissant pour évaluer la fiabilité des tests psychométriques. Il fournit une indication de la mesure dans laquelle tous les items d’un test mesurent une seule construction ou un seul trait sous-jacent et peut être calculé de deux manières différentes : en utilisant les données brutes ou les réponses aux items. Bien qu’elle présente certaines limites, comme le fait de ne pas tenir compte des différences de difficulté entre les items, sa capacité à mesurer avec précision la cohérence interne la rend inestimable pour évaluer la précision des tests psychométriques. Forts de ces connaissances, les chercheurs ont désormais le pouvoir de créer des évaluations fiables et valides, adaptées spécifiquement à leurs besoins.

Signes astrologiques et personnalité : Enquête sur la vérité chiffrée

Voici 4 ans que nous collectons pour chaque test de personnalité réalisé le signe astrologique des personnes. Le but ? Voir s’il y a effectivement des corrélations, des influences, des incidences.

En toute honnêteté, nous pensions que les résultats seraient vite analysés faute d’écarts significatifs. Raté ! Il y a clairement des écarts entre signes sur certaines questions, et cela en pose beaucoup.

De quoi parlons-nous ? Notre échantillon (base de donnée) contient pour cette étude 80 000 personnes, adultes de nationalité française,  qui ont fait notre test depuis 2014 et répondues à plus de 140 questions.

Voici le comptage (par ordre alphabétique) :

  • Balance : 6564 (2505 H + 4059 F)
  • Bélier : 6680 (2707 H + 3873 F)
  • Cancer : 7126 (2854 H + 4272 F)
  • Capricorne : 6124 (2395 H + 3729 F)
  • Gémeaux : 7058 (2774 H + 4284 F)
  • Lion : 7001 (2743 H + 4258 F)
  • Poissons : 6319 (2594 H + 3725 F)
  • Sagittaire : 6315 (2505 H + 3810 F)
  • Scorpion : 6747 (2617 H + 4130 F)
  • Taureau : 7138 (2855 H + 4283 F)
  • Verseau : 6211 (2428 H + 3783 F)
  • Vierge : 6815 (2711 H + 4104 F)

Une de nos hypothèses était que s’il y a un écart, il était peut-être en fonction de la saison et du climat.

Nous avons donc dû nous intéresser aux principes fondamentaux de l’astrologie occidentale et ses signes du zodiaque  (https://fr.wikipedia.org/wiki/Signe_du_zodiaque)

Pour ce premier article, nous nous contenterons de la segmentation par genre (homme/femme) ; nous approfondirons plus tard, l’âge et surtout les catégories socioprofessionnelles.

Méthode : pour chacune des questions, nous avons comparé la moyenne minimum et maximum par signe et genre.

Partie 1 – Les plus gros écarts :

« Je réfléchis avant d’agir » (0.33 Femmes)

Tableau des écarts par rapport à la moyenne générale des réponses.

Femmes Hommes
Bélier              0.24 Bélier              0.07
Sagitaire              0.06 Sagitaire              0.05
Gémeaux              0.01 Scorpion              0.03
Scorpion              0.01 Poissons              0.03
Lions              0.00 Lions              0.01
Poissons –            0.00 Balance –            0.01
Verseaux –            0.01 Gémeaux –            0.01
Cancer –            0.02 Cancer –            0.02
Balance –            0.03 Verseaux –            0.02
Capricorne –            0.05 Taureau –            0.02
Taureau –            0.06 Vierge –            0.04
Vierge –            0.09 Capricorne –            0.06

Pour une note allant de 1 à 4, il y a un écart de 0.33 pour le groupe des Femmes de signe Bélier sur cette question avec celle du signe Vierge (le minimum).
Autrement dit, les femmes Bélier sont celles qui réfléchissent le moins avant d’agir comparées à celles du signe Vierge, qui de tous les signes, sont celles qui donc réfléchissent le plus.

Est-ce que cela correspond à la définition courante de ces signes ?

Le Bélier est signifié comme « l’impulsion, la virilité (c’est le principal signe de Mars), l’énergie, l’indépendance et le courage. » (Wikipedia) et la Vierge comme « sérieux, consciencieux, scrupuleux, réservé, sceptique, méthodique, »

Il semble qu’aucun autre signe n’ait ces valeurs en aspect principal.

Aussi, nous pouvons conclure que sur ces 2 extrêmes, la question a du sens par rapport aux signes.

Est-ce aussi signifiant pour le groupe des Hommes ?

Chez les Hommes aussi, le Bélier est le signe qui représente la moyenne la plus forte, par contre l’écart maximal est nettement plus faible (0.13 au lieu de 0.33) et le signe minimal n’est pas la Vierge mais le Capricorne (bien que le signe de la Vierge soit l’avant-dernier)
Le signe du Capricorne est décrit comme ayant particulièrement des traits de personnalité comme « la patience, la persévérance, la prudence  ».

Nous noterons que les 2 premiers sont les mêmes chez les hommes et chez les femmes.

Nous noterons aussi qu’il n’y a pas de rupture aussi flagrante que chez les femmes.

Qu’en conclure ?

Nous constatons que, sur la question « Je réfléchis avant d’agir », les femmes adultes françaises se réclamant du signe zodiacal du Bélier répondent significativement plus par la négative que celle du signe de la Vierge.

Cet écart est nettement moins significatif chez les hommes bien que le groupe des Béliers soit aussi le groupe qui « réfléchis le moins » comparé aux autres signes.

« Je suis souvent indécis » (0.33 Femmes)

Tableau des écarts par rapport à la moyenne générale des réponses.

Femmes Hommes
Bélier              0.09 Capricorne              0.07
Capricorne              0.07 Sagittaire              0.05
Scorpion              0.05 Bélier              0.05
Lions              0.05 Verseaux              0.04
Taureau              0.04 Taureau              0.03
Vierge              0.03 Cancer              0.00
Sagittaire              0.03 Vierge –            0.00
Verseaux              0.02 Poissons –            0.01
Cancer              0.01 Gémeaux –            0.01
Poissons –            0.03 Lions –            0.02
Gémeaux –            0.06 Scorpion –            0.03
Balance –            0.24 Balance –            0.15

Pour cette question qui révèle aussi un écart important, il apparaît clairement que le groupe des Femmes de signe Balance répond significativement « oui » comparé aux autres signes zodiacaux.

Cet écart est moins marqué, mais tout aussi contrastant, dans le groupe des Hommes.

Est-ce que cela correspond à la définition courante de ces signes ?

Voici la description du signe de la balance selon wikipedia : « l’équilibre (…) ce point central, à égale distance duquel s’égalisent les deux plateaux du moteur et du frein, de l’élan et de la retenue, de la spontanéité et de la réflexion, de l’abandon et de la crainte, de l’appel et du recul devant la vie. « 

Selon cette définition, nous pouvons estimer que l’indécision est une caractéristique qui correspond plutôt au sens clivant de cette question.

Qu’en conclure ?

Nous constatons que, sur la question « Je suis souvent indécis », les femmes adultes françaises se réclamant du signe zodiacal de la Balance répondent significativement plus par l’affirmative que les autres signes.

Cet écart est nettement moins significatif chez les hommes bien que le groupe de la Balance soit aussi le groupe qui « est souvent indécis » comparé aux autres signes.

Analyse

Il reste beaucoup de questions à étudier, mais ces 2 premières sont celles qui marquent les plus gros écarts.

Etant donné la taille des échantillons (4000+ pour les femmes et 2500+ pour les hommes par signe) nous écartons la possibilité que ce soit une erreur de données.

Plusieurs hypothèses :

  1. La disposition des étoiles a, sur certains aspects, une incidence réelle sur des traits de personnalitéNous n’avons aucun commentaire sur cette hypothèse qui présuppose une connaissance établie, clivante et universalisable de chacun des signes pour être en mesure de les relier à une somme de questions. Faute de cette connaissance, nous en resterons à une simple perplexité d’ignorant.
  2. Les traits caractéristiques des signes zodiacaux sont culturellement inscrits dans les traits de personnalités des individus.Est-ce qu’à force de répéter « Ah tu es du signe de la Balance ! Toujours entre le oui et le non ! » depuis l’enfance de l’individu, il y aurait un effet de naturalisation de la personne, se conformant petit à petit à l’injonction de sa nature zodiacale ? »Comme maman me le dit souvent : « T’es Bélier, t’es un fonceur ! »…
  3. En posant la question du signe zodiacal avant le questionnaire, les individus subissent une sorte d’amorçage sémantique les amenant à répondre conformément à leur signe.Ce n’est que très récemment que nous avons déplacé le questionnaire optionnel des signes zodiacaux après le questionnaire du test de personnalité. Nous estimons donc possible que pendant toutes les années où cette déclaration se faisait avant le test, les personnes aient subi un « biais » et, reconnaissant dans une des questions le trait caractéristique de leur signe zodiacal, aient été influencées.

Notre avis

Nous pensons que l’hypothèse 2 est la piste la plus probable.

Autrement dit, nous pensons que les caractéristiques principales des signes zodiacaux sont culturellement inscrites dans la société française et que ces caractéristiques sont naturalisantes pour les individus, c’est-à-dire que les individus sont induits à se conformer aux caractéristiques majeures de leur signe.

Plus généralement, l’importance de la culture et des idées culturellement admises comme « véritables » sont souvent négligées comme facteur d’influence sur les caractéristiques psychologiques des individus. Or, comme nous en parlions dans un article précédent sur « l’estime de soi » à travers le monde, il est clairement établi que d’une culture à une autre beaucoup de comportements varient.

Plus généralement, si depuis son enfance un individu est associé à une caractéristique par l’ensemble de la société et de ses proches, il y a fort à parier qu’il sera régulièrement amené à se conformer, malgré lui, à cette caractéristique, à cette façon d’être. Notez que ce n’est pas forcément un mal.

Ce n’est pas une surprise… à moins, évidemment, qu’en l’occurrence, que nous nous trompions et que ce ne soit juste qu’une histoire de gros cailloux alignés dans l’espace …

Quoi qu’il en soit des explications, nous constatons que sur les questions « je réfléchis avant d’agir » et ‘je suis souvent indécis », les signes zodiacaux ne sont pas égaux.

Si une femme française vous dit qu’elle est de signe Bélier, les probabilités qu’elle estime qu’elle « agit souvent sans réfléchir » sont plus fortes que si elle est du signe de la Vierge. Idem pour un homme.

Si une femme française vous dit qu’elle est de signe de la Balance, les probabilités qu’elle estime qu’elle « est souvent indécise » sont plus fortes que si elle est d’un autre signe. Idem pour un homme.

Mais attention ! Ce n’est pas parce qu’une personne pense qu’elle « agit souvent sans réfléchir » que c’est effectivement le cas. Tout comme un « complexe » physique (mon nez est trop grand), il est tout à fait possible que les caractéristiques zodiacales soient une sorte d’explication cristallisante sur des comportements dont la fréquence est en réalité tout à fait normale. C’est juste que les personnes concernées le constatent plus facilement.

Aussi, à force de répéter que les Béliers « foncent sans réfléchir », certaines personnes de signe Bélier remarqueraient plus souvent les moments où elles ont « foncé sans réfléchir » et donc se persuaderaient plus facilement que c’est un trait de leur personnalité. Pire, il y a souvent une personne pour le pointer : « Ah ouai mais t’es Bélier, c’est normal »…

Nous continuerons cette enquête sur d’autres questions qui se démarquent avec des écarts de moyenne significatif en faisant confiance à notre bonne étoile sur les conclusions auxquelles cela va nous mener !

A suivre…

Réflexions sur l’amorçage sémantique et les tests psychologiques

Connaissez-vous l’amorçage sémantique ? De nombreuses études ont été publiées sur ce sujet.

Le principe en est très simple, il repose sur le fait que la répétition de X mots du même domaine sémantique a une influence non-négligeable sur la psychologie du sujet pour un temps Y.

Par exemple, il a été démontré que si on demande à une personne de nous trouver le plus de mots possible autour des notions de « vérité » et « honnêteté », elle est, par la suite, significativement plus prompte à dire la vérité sur d’autres questions qui n’ont rien à voir.

Dans un autre domaine, il a été montré que le vocabulaire des personnes est moins étendu après avoir vu un film d’horreur qu’une comédie.

Bref, vous l’aurez compris, l’amorçage sémantique c’est un vecteur d’influence.

Quel rapport avec les tests psychologiques ?

Simple : Dans les tests de type « boite à chaussure » les personnes lisent avec attention un rapport listant tous les traits de sa personnalité sur le ton lyrique des discours horoscopiques, c’est-à-dire de la paraphrase en veux-tu en voilà.

Pour avoir fait l’exercice de résumer toutes les interprétations possibles des typologies MBTI et autres Socionique, une chose apparaît avec évidence: toutes ces descriptions ont été construites de la même façon : broder autour de 2 ou 3 notions en les déclinant à toutes les sauces, en amour, en travail, en santé, à la tienne Etienne.

Et voilà donc la situation : on a une personne qui lit X paragraphes, utilisant en plus le « vous êtes »,  c’est-à-dire, a priori, le présupposé accepté que les adjectifs des paragraphes s’appliquent à elle !

Les conséquences logiques

Les descriptions de types de personnalité sont de fabuleux amorçages sémantiques !

Si le type donné correspond à l’image que la personne a d’elle-même, il s’agira d’un merveilleux exercice de renforcement. Dans le cas contraire, si les résultats sont à côté de la plaque, il s’agira d’une sorte de remise en question par reprogrammation.

Le plus rigolo dans tout ça, c’est que les personnes font des tests pour essayer de faire le point et avancer.

Or, si on considère l’amorçage sémantique, de toute évidence, ce sont les tests les moins performants et perspicaces qui ont le plus de chance d’amener et d’aider la personne à remettre en question certains de ses traits !

Aussi, si  une personne autour de vous a fait un test psychologique pertinent, sachez qu’a priori elle devrait être particulièrement elle-même pendant 2 ou 3 jours !

Finalement, les personnes devraient répondre aux questions des tests selon ce qu’elles voudraient être et non ce qu’elle pense qu’elles sont…

Amusant non ?

Le pire, c’est que cela nous a donné une idée … qui passera par une commission d’éthique sur le thème  » la fin justifie-t-elle les moyens? « . Y a de l’expérience dans l’air !

A suivre !

FACEBOOK et FIVE LABS : la BigFaille

Et voilà que ce matin tous les médias du web en parlent : Facebook met en place une application qui donne une évaluation de votre personnalité sur les 5 axes des big5, non pas en demandant de répondre à des questions, mais en se basant sur une analyse sémantique des textes des utilisateurs.

Il y a tellement de choses à dire sur cet événement !

Une méthodologie certainement valide : L’université de Pennsylvanie annonce que l’analyse est basée sur 75 000 utilisateurs. La méthode a certainement consisté à faire passer le test des Big5 à ces personnes, puis corréler leurs résultats avec les mots utilisés par chacun sur leur compte Facebook. Puis, une fois les corrélations trouvées, faire une vérification prédictive en sortant les analyses des textes d’utilisateurs puis en leur faisant passer les test des big5.

Des analyses de ce type ont déjà été faites, avec d’autres objectifs évidement, dans le cadre de l’évaluation des sentiments et émotions contenus dans un texte (comprenez littéraire) (« Évaluations automatiques des émotions et sentiments, mémoire sémantique et compréhension de texte : expérimentations et simulations  » – N.LEAVEAU 2011)

Sous des aspects sympathiques, cette première application va devenir redoutable dans tous les sens du terme.

1. Cela devait arriver : C’est la suite logique et la nature profonde des réseaux sociaux que de connaître au mieux ses utilisateurs pour pouvoir leur proposer des services adaptés.

2. Peu importe la pertinence des résultats proposés visuellement à l’utilisateur! Ce qui est important est que ce gadget donne une bonne raison de faire passer des vrais tests à l’utilisateur. Par exemple « Pour améliorer notre application, merci de répondre à ces questions complémentaires »

3. L’application ne peut que s’améliorer. Ce n’est que le début. Elle va devenir de plus en plus fine et efficace, car elle peut être corrélée à beaucoup d’autres aspects non-sémantiques (taux de clic sur des pubs, jeux etc. )

Les failles du début ne sont pas très compliquées à comprendre, ce sont les mêmes que pour tous les tests de personnalité (y compris le notre) : l’universalité.
Autrement dit, l’appli Five Labs a été étalonnée sur des américains, avec le langage anglais. Cet étalonnage n’est pas valable pour d’autres cultures/langue. C’est une des critiques qui est faite à l’encontre du test originel des Big5, et nous avons rencontré le même problème : la culture et la langue sont un facteur non-négligeable d’une évaluation de la personnalité. Plus que cela, nos chiffres indiquent même, pour ce qui est de la France, des différences notables entre les départements du Nord et ceux du Sud (certainement à cause de la chaleur moyenne).

Ce qu’il va se passer :

Pour tous les non-américains, le test va être rigolo à faire, mais décevant. N’en doutez pas, ce qui est important du point de vue de Facebook, c’est que les données s’accumulent. Ensuite, le test sera certainement ré-étalonné par pays/culture, ce qui donnera certainement lieu à des publications sur de nouvelles grilles de notation des Big5 par pays.

Viendra ensuite la BigBascule : La recherche de corrélations entre les traits des BigFive et les comportements d’achat. Et là… là ça ne va plus rigoler. En effet, à terme, le but est de pouvoir déduire la stratégie marketing la plus adaptée à partir d’une simple analyse sémantique des propos tenus par l’utilisateur sans avoir à lui demander quoi que ce soit.

Le vrai problème de fond est sur l’anonyma, et non sur la pertinence qui ne peut que s’améliorer. Comprenez bien que la seule intention sous-jacente est de pouvoir se passer de questionnaire et donc d’un acte volontaire du sujet.

C’est un magnifique coup en bande.

Ajoutons que pour peu qu’un nombre non négligeable de cabinets de recrutement prennent les résultats de cette application comme un indicateur… et alors là… même les cadres le feront, ce qui permettra aux données de ne pas être cantonnées aux CSP(-)  . Jackpot Epic win !

 

 

 

Différence entre les hommes et les femmes

Travaux préliminaires

Base 640 000 observations sur 12 ans – fichedepersonnalite.com – LAINE Pierre-jean

 

Introduction

Soyons clair, sur le sujet, tout a été dit. Tout ou presque. Notre propos est ici d’aborder cette question de la différence ou de la similarité des genres par le biais de notre base de données.

Autrement dit, comment s’expriment les différences entre les hommes et les femmes sur 12 ans de collecte de donnée (640 000 observations) et 131 questions (item) ?

Le système de notation : les valeurs vont de 1 (oui) à 4 (non), la moyenne neutre est donc de 2.5

Première passe :

Nous avons simplement, pour chacune des questions, regardé la valeur absolue de la différence de score entre les hommes et les femmes, tous âges, toutes CSP, et ce, par année et mois, de 2001 à 2014

Résultats :

  • 62 questions ont un écart moyen négligeable inférieur à 0.10 points
  • 28 questions ont un écart moyen supérieur à 0.20 points
  • 9 questions (sur les 28) ont un écart moyen supérieur à 0.30 points

Nous pourrions penser, d’emblée, qu’il y a donc une différence notable entre les genres. Pour autant, ce n’est pas aussi simple que cela.

Il a déjà été prouvé et rabâché que certaines fonctions (motrices par exemples) sont différentes entre les sexes. Ce qui nous intéresse est plutôt de l’ordre des différences psychologiques.

Est-ce à dire que nous allons étudier les questions une par une pour analyser et évaluer leur pertinence sur le sujet qui nous préoccupe ? Non. Il y a plus simple à faire.

Nous allons tester une hypothèse :

S’il est vrai que petit à petit, dans nos pays francophones, culturellement, la différence entre les hommes et les femmes s’amenuise, alors, sur 12 ans, nous devrions retrouver l’amenuisement de cet écart. Plus que cela, nous devrions être en mesure, théoriquement, de définir un indicateur d’égalité.

Autrement dit, nous devrions être en mesure d’identifier :

  • GROUPE 1 : Les questions qui ont un écart faible et invariant, c’est-à-dire les sujets sur lesquels ni la culture, ni la physiologie n’a d’incidence.
  • GROUPE 2 : Les questions qui ont un écart important, mais une faible variation. Ces questions seront donc directement liées aux différences physiologiques entre les sexes
  • GROUPE 3 : Les questions qui ont un écart important, et qui ont des variations importantes dans le temps. Ces questions seront donc les sujets sur lesquels les différences entre hommes et femmes sont imputables à la culture et au contexte

 

Observations

Groupe 1 : Faible écart (NEC), faibles variations (NV)

NEC NV

2001

   0.01

2002

             0.01

2003

             0.02

2004

             0.01

2005

             0.02

2006

             0.02

2007

             0.02

2008

             0.02

2009

             0.02

2010

             0.02

2011

             0.01

2012

             0.01

2013

             0.02

2014

             0.01

clip_image002

Ce groupe est indexé sur la moyenne de 23 questions avec variation d’écart moyen (écart type) inférieur à 0.02 par mois, et écart moyen total inférieur à 0.10

Analyse :  Nous constatons que, même si l’indice change sensiblement pour les femmes et les hommes, l’écart lui, reste stable.

Nous pouvons donc en déduire 2 conclusions a priori :

  • Les 23 questions représentent un indice qui subit des variations chez les femmes et chez les hommes séparément depuis 2012 /2013. Nous ne pouvons rien dire de la cause de ses variations.
  • Les variations de cet indice n’ont aucun impact sur l’écart entre les hommes et les femmes. Les deux sexes varient avec la même amplitude.

Donc, cet ensemble de 23 questions semble être un bon indicateur de la similarité invariante entre les genres.

 

Groupe 2 : Grand écart (GDEC), faibles variations (NV)

GDEC NV

2001

             0.06

2002

             0.04

2003

             0.06

2004

             0.05

2005

             0.06

2006

             0.06

2007

             0.06

2008

             0.05

2009

             0.04

2010

             0.05

2011

             0.05

2012

             0.04

2013

             0.05

2014

             0.05

clip_image004

Ce groupe est indexé sur la moyenne de 11 questions avec variation d’écart moyen inférieur ou égal à 0.02 par mois, et écart moyen total supérieur à 0.20

Analyse :  Nous constatons que cet indice change sensiblement pour les femmes et les hommes en 2012/2013. Cette variation n’a pas d’impact sur les variations d’écarts.

Cet indicateur est censé représenter les différences irréductibles (donc physiologiques) entre les hommes et les femmes, et être invariant.

Groupe 3 : Grand écart (GDEC), Grandes variations (GDV)

GDEC GDV

2001

             0.05

2002

             0.08

2003

             0.09

2004

             0.07

2005

             0.11

2006

             0.13

2007

             0.13

2008

             0.15

2009

             0.13

2010

             0.14

2011

             0.14

2012

             0.12

2013

             0.13

2014

             0.11

 

clip_image006

Ce groupe est indexé sur la moyenne de 8 questions avec variation d’écart moyen supérieur ou égal à 0.03 par mois, et écart moyen total supérieur à 0.20

Analyse :  Nous constatons que :

  • L’écart se réduit depuis 2011, après 10 ans de hausse.
  • Les indices séparés Hommes/Femmes ne sont pas du tout synchronisés.

 

Interprétation :

C’est évidement le groupe 3 qui nous intéresse. Autrement dit, l’indice de ce qui est clairement différent entre les genres et variable dans le temps.

L’indice d’écart en lui-même :

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, l’écart entre les hommes et les femmes se creusait depuis les années 2004. Ce n’est que depuis 2011 qu’il semble se réduire.

La courbe des indices par genre nous indique que :

En 2004 , ce sont les hommes qui ont changés de façon non-négligeable, alors que les femmes, elles, ont continué une évolution stable à la baisse.

Autrement dit, si à cette époque les hommes n’avaient pas changé, l’écart culturel/contextuel entre les hommes et les femmes se serait amoindri. Au lieu de cela les hommes, en changeant plus vite, ont augmenté cet écart.

En 2011, il semble que ce soit le contraire qui se passe. Ce sont les femmes qui viennent de changer de façon notable, alors que les hommes, eux, restent stables. L’écart se réduit donc vers les valeurs des hommes, alors qu’avant 2004, c’étaient les hommes qui rejoignaient les valeurs des femmes.

En d’autres termes, sur la question de l’égalité des sexes :

Notre approche nous permet de dire qu’il s’est passé quelque chose en 2003/2004 qui a amené un changement soudain des hommes sur l’ensemble des questions de cet indice. Les femmes n’ont pas réagit à cet événement avec la même amplitude.

De plus, en 2012/2014, les femmes s’approchent de plus en plus de l’indice que les hommes avaient en 2004. Alors que l’indice de ces derniers apparaît stable. Ce qui explique une baisse d’écart.

Il nous semble important de noter que, selon cet indice, de toute évidence :

  • Les hommes et les femmes n’évoluent pas de la même façon
  • Les femmes semblent, sur 12 ans, se rapprocher de l’indice des hommes et non le contraire. Ou tout du moins, plus vite que ces derniers.

Ce qui nous permet de conclure qu’a priori :

  • Globalement, les hommes et les femmes sont plus similaires que divergents
  • Sur les questions de divergences, la tendance est au mouvement des femmes vers les valeurs des hommes et non le contraire.

 

Conclusion

Depuis 12 ans l’indice des femmes se rapproche de celui des hommes (femmes 2014 : 2.26 pts, hommes 2004 : 2.23 pts)

Or l’indice des hommes lui aussi varie à la baisse dans les années 2004, à la hausse faible depuis 2008.

Donc, les femmes vont vers plus d’égalité en s’approchant des valeurs des hommes.

Mais les valeurs des hommes ont changé et changent plus rapidement, ce qui fait varier l’écart final.
Donc, par rapport à notre hypothèse de départ, nous pouvons dire que :

  • Oui, nous allons vers plus d’égalité du fait que les femmes prennent petit à petit les valeurs des hommes.
  • Oui, il y a plus de similarités invariantes que de divergences.
  • Non, dans les chiffres, nous n’allons vers plus d’égalité que depuis peu d’années. Nous nous en sommes largement éloignés depuis le début des années 2000 du fait d’un durcissement soudain des valeurs des hommes vers 2004.

 

Note : nous laissons le soin au lecteur de faire sa propre enquête sur les événements qui pourraient expliquer les variations de l’indice des hommes, car cela n’est pas notre propos.

 

NEC NV : 3, 259, 266, 268, 269, 271, 272, 276, 277, 278, 279, 280, 281, 282, 287, 289, 298, 297, 302, 311, 321, 347, 59

GDEC NV : 245, 250, 253, 254, 264, 284, 306, 323, 340, 349, 97

GDEC GDV : 1 , 291, 305, 318, 319, 330, 336, 82

 

Jeux vidéo et psychologie

Un article intéressant « l’École de psychologie s’associe à Ubisoft Québec » :

http://www.lefil.ulaval.ca/articles/interaction-intelligente-36091.html

Autant il nous semble que ce genre de partenariat ne peut qu’être particulièrement riche, autant se pose une question de fond : Quand les jeux s’adapteront à l’émotion du joueur, n’allons-nous pas perdre justement l’intérêt de confronter le joueur à des situations qui ne lui sont pas forcément agréables ?

La réponse est simple : oui, certainement pour les jeux commerciaux, non pour tout le reste, comme les Serious Game par exemple.

En effet, en partant du présupposé que cette expérience permettra de modéliser au moins un axe modifiable dynamiquement pour augmenter ou diminuer le plaisir de l’utilisateur (joueur en l’occurence), et en partant de l’autre présupposé que les capteurs de signes de plaisirs ou déplaisirs ne seront pas contraignants, de toute évidence, les jeux et programmes basés sur « la vente de divertissement » utiliseront au maximum ces systèmes.

D’autre part, dans un objectif d’apprentissage, il suffira de dynamiquement faire réagir le programme à l’opposé, c’est-à-dire mettre l’utilisateur dans des conditions désagréables et le forcer à persévérer.

Enfin il manque un aspect : Dans beaucoup de situations, le fait de vivre des moments désagréables, de les surmonter (ou pas), amène certaines personnalités à conclure que c’était « bien » quand même… Or, si le système s’adapte pour éviter les situations désagréables…

Ce sont donc de vraies questions qui s’avancent avec toutes les recherches basées sur la captations des émotions en fonctions de stimuli complexes parfaitement maîtrisés et reproductibles.

 

 

Un afflux soudain

Hier soir, 29 mai 2014, il y a eu un gros afflux de tests fait par des 16-25 ans.

Nous surveillons de près ce genre de pic et avons cherché l’origine. Assez rapidement nous avons identifié un article sur un forum de jeux vidéo.

Le message original est un jeune homme qui s’inquiétait d’avoir été positif sur le test de trace de troubles schizoïde. Finalement, il donne dans son billet l’adresse du site (ce qui explique le pic), et, une discussion s’engage avec d’autres jeunes personnes du forum en question.

La suite de l’échange se fait sur 3 pages et nous en retenons deux aspects intéressants:

  • Le premier est que le jeune homme décrit comment il voit régulièrement un psy professionnel, comment il sait qu’il a des réactions « étranges », comment ses parents s’inquiètent etc.
  • Le deuxième est que le discours des intervenants est de dire que « les tests de personnalité sur internet sont nuls » et amoindrir la pertinence (et donc l’inquiétude).

Et c’est là où nous sommes plutôt satisfait. En effet, nous avions hésité à mettre en place les tests de troubles et avions décidé que cela pouvait permettre un déclic. De toute évidence, c’est le cas et aux vues de la description du jeune homme, les résultats du test sont plutôt pertinents. Il est déjà dans un contexte de suivi, il sait qu’il a un problème, et pourtant, ce sont les résultats du test qui l’amène à en parler sur un forum !

Quant à l’image de « Les tests c’est nul », cela nous convient aussi parfaitement pour ce segment dans le sens où il est justement très important pour la « fraicheur » des réponses que ces dernières soient considérées comme dépourvues d’incidence.

Troubles de la personnalité

Après beaucoup d’hésitation, nous rendons disponibles 3 marqueurs de traces de trouble de la personnalité : Traces de dépression , de troubles paranoïaques et de troubles schizoïdes.

Nous désactivons ces indicateurs pour les sujets de moins de 18 ans. Cela nous semble plus prudent étant donné la propension des « jeunes » à se faire des idées…

Notre décision est fondée sur une réflexion :

– l’utilisateur est seul devant son écran.
– la prise de conscience d’un trouble générateur de souffrance est parfois difficile à admettre.
=> S’il y a une possibilité pour que, le fait qu’un test de personnalité indique un trouble amène le sujet à effectivement se poser la question de consulter un professionnel, alors, il faut le faire.