20 ans de données : des courbes qui basculent sans écarts

Toujours à la suite à notre publication des évolutions des moyennes sur 20 ans de test de personnalité, nous continuons notre revue des items qui basculent de polarité OUI/NON en 20 ans. (Rappelons que cela représente un échantillon de 650 000 tests anonymes sur 20 ans ).

Nous en avons extrait un certain nombre qui ont les mêmes caractéristiques :

  • Changement de polarité oui/non ou inversement sur la période.
  • Linéarité de la progression.
  • Pas de changement d’écart significatif entre les catégories étudiées. CAD, toutes les catégories évoluent à la même vitesse dans le même sens.

Nous avons donc un groupe de questions :

Les question qui passent de OUI/VRAI à NON/FAUX en 20 ans, linéairement :

  • ITEM 357 : Je m’intéresse plus aux applications qu’aux principes
  • ITEM 287  : Je m’engage dans l’action sans règle fixée d’avance

  • ITEM 333 : J’ai des besoins esthétiques profonds

  • ITEM 282  : J’ai horreur de ce qui est habituel et prévu d’avance

Les questions qui passent de NON/FAUX à OUI/VRAI en 20 ans, linéairement :

  • ITEM 355 : Les choses simples m’ennuient rapidement

  • ITEM 331 : Je ne suis pas sensible au luxe
  • ITEM 330 : Je surveille mes gestes, mon ton de voix

  • ITEM 271 : Mes actes sont guidés par les conséquences lointaines qu’ils peuvent avoir (épargner pour la vieillesse etc.)

Pour toutes ces questions, en 20 ans, toutes catégories confondues, nous avons un basculement. Essayons de rendre les profils de « personnalité » plus littéraires et volontairement caricaturaux pour nous permettre de mieux percevoir leurs différences.

Pour caricaturer, donc, il y a 20 ans, les « gens-qui-faisaient-des-tests-sur-internet » :

  • S’intéressaient plus aux applications qu’aux principes
  • Ne trouvaient pas que les choses simples étaient ennuyantes
  • Etaient sensibles au luxe
  • Ne surveillaient pas leurs gestes ou leur ton de voix
  • S’engageaient dans l’action sans règle fixée d’avance
  • Leurs actes n’étaient pas guidés par des conséquences lointaines
  • Avaient des besoins esthétiques profonds
  • Avaient horreur de ce qui est habituel et prévu d’avance

Et aujourd’hui, 20 ans plus tard, ces mêmes « gens » :

  • S’intéressent plus aux principes qu’aux applications (ou tout du moins pas plus l’un que l’autre)
  • Trouvent que les choses simples sont ennuyantes
  • Ne sont pas sensibles au luxe
  • Surveillent leurs gestes ou leur ton de voix
  • Ne s’engagent pas dans l’action sans règle fixée d’avance
  • Ont des actes guidés par des conséquences lointaines
  • N’ont pas des besoins esthétiques profonds
  • Ne sont pas horrifiés par ce qui habituel et prévu d’avance

Voilà une jolie description de 2 « persona » opposées qui permettent de nourrir de profondes réflexions sur les causes possibles de tels changements.

Puisque nous sommes dans un article sans prétentions scientifiques, mais de simple visite touristique au milieu de BigData, laissons nous aller (c’est mal) à des divagations (c’est très mal).

Imaginons un présupposé nécessaire à cette divagation : « les 2 profils décrivent des archétypes réels de la société française ». Ce présupposé, c’est franchir la ligne rouge, heureusement, nous ne faisons que l’imaginer !

De là, nous pouvons formuler une hypothèse totalement personnelle :

  • En 20 ans , serions-nous devenus des robots?

Discussion et conclusion :

Désolé, je ne peux pas écrire ma conclusion car il faut que je recharge mon portable… 

 

A suivre…