Les 10 questions où les différences entre les hommes et les femmes changent le plus en 20 ans – Partie 2

Suite à l’article sur les 5 premières questions de notre test qui reflètent les plus gros changements d’écarts entre les hommes et les femmes, voici les 5 autres items.

Rappel: il s’agit de l’évolution des moyennes sur 20 ans , soit 650 000 tests.

Les questions du test :

N°6 – ITEM 354 : J’aime les gens simples, les histoires sans complexité.

Même si globalement, en 20 ans, la réponse moyenne n’a pas beaucoup changé, on constate que les femmes, elles, ont évolué vers un « oui » plus affirmé que les hommes.

On note aussi qu’il y a 20 ans, hommes et femmes partageaient sensiblement la même moyenne, ce qui n’est clairement plus le cas aujourd’hui.

 

N°7 – ITEM 308 : Je prends de moi-même le commandement d’un groupe, la direction d’un travail.

Voilà une des évolutions les plus intéressantes selon nous. Nous pouvons constater que pendant 10/15 ans les hommes et les femmes ont gardé une moyenne et un écart stables, jusqu’en 2015 où une tendance forte c’est installé vers le « oui »

Nous notons que cette rupture d’évolution de la réduction de l’écart a 3 particularités :

  • Hommes et femmes affirment un « oui »
  • Les femmes affirment le « oui » plus rapidement que les hommes et réduisent l’écart
  • Les femmes sont passées de « non » à « oui »

 

N°8 – ITEM 352 : J’ai de la méfiance pour le social , je préfère penser en « toute liberté « 

Si les hommes et les femmes sont tous les 2 sur le « oui », nous notons que l’écart s’est petit à petit réduit en 20 ans.

Ce sont les femmes qui, au final, se sont rapprochées du « oui » plus affirmé des hommes.

 

N°9 – ITEM 244 : Je m’indigne facilement.

Une courbe qui s’avère explicite visuellement sur l’évolution. Nous constatons que, en 20 ans, la moyenne des hommes a varié, en restant dans un petit « non » et est revenue à sa position d’origine.

Les femmes, par contre, on significativement marqué un écart avec les hommes, passant d’une moyenne médiane à un « oui » plus affirmé.

 

N°10 – ITEM 284 : J’aime la symétrie, l’ordre, la régularité.

Cette dernière courbe de notre TOP 10 est une de celle qui est les plus explicites.

Nous constatons qu’en 20 ans, hommes et femmes ont de plus en plus affirmé un « oui » sur cette question du test.

Tout en suivant la même tendance, ce sont les femmes qui ont diminué l’écart en se rapprochant des moyennes masculines.

 

Discussion

Reprenons un tableau caricatural et disons qu’en 20 ans :

  • Les femmes aiment de plus en plus « les gens simples, les histoires sans complexité », plus que les hommes pour qui cette question n’a pas évolué.
  • Les femmes, depuis quelques années, prennent de plus en plus elles-mêmes le commandement d’un groupe, la direction d’un travail, presqu’autant que les hommes.
  • Les femmes ont de plus en plus la même « méfiance pour le social » que les hommes.
  • Les femmes s’indignent de plus en plus facilement, depuis les années 2010, en rupture avec les hommes qui eux, ne s’indignent pas facilement et pas plus qu’avant.
  • Hommes et femmes aiment de plus en plus la symétrie, l’ordre, la régularité. Notamment les femmes depuis quelques années au point de rejoindre les moyennes masculines.

 

Interprétation totalement personnelle :

Difficile d’exprimer une synthèse sur 10 questions. Le monde change, évidemment, notre façon de le percevoir aussi.  Mon impression est que les hommes, peut-être à cause de l’évolution du monde professionnel, sont de plus en plus en capacité de gérer leurs émotions. Ceci expliquerait qu’ils sont plus ouverts à la communication éventuellement conflictuelle, ou capables de gérer froidement une situation (item 300 & 255). Pour ce qui est des femmes, il me semble qu’à partir des années 2010 quelque chose se passe, une orientation, un changement, qui les amène à se rapprocher des moyennes masculines. Est-ce l’égalité, au moins professionnelle, qui se profile ? Une affirmation qui s’accomplit enfin ? Je ne sais pas.

Au final, je ne retiendrais qu’une perplexité : la séparation nouvelle (2010), et de plus en plus significative, sur l’indignation (244). Des bornes auraient-elles été dépassées culturellement devant chaque année de moins en moins acceptable ?